PG voyage Rothenburg décembre 2022

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PG voyage Rothenburg décembre 2022

PROGRAMME ECHANGE 2022, partie 1 : Rencontre à Rothenburg ob der Tauber

Vendredi (02/12)RV à 6h30 devant le lycée Pagnol Départ en car Arrivée à Rothenburg : vers 16h30 Accueil Soirée dans les familles
Samedi et dimanche (03 et 04/12)Week-end en famille  / samedi : bal de fin d’année (Abschlussball) / DIMANCHE, 18H : fête de célébration des 20 ans du jumelage Athis-Rothenburg !! Concert et interventions de participants, anciens ou actuels !
Lundi (05/12)RV au RSG à 8h00 rencontre entre élèves et visite du lycée, puis séance de travail et bilan du week-end, et en parallèle visite de cours au lycée, répartis en petits groupes déjeuner accueil au Rathaus / visite du Rathaus, atelier sur l’histoire du jumelage visite du Kriminalmuseum soirée en famille
Mardi (06/12)interviews et recueil de témoignages en ville (géographie de terrain) déjeuner tournois sportifs entre Français et Allemands soirée de jeux retour soirée en famille
Mercredi (07/12)Excursion à Nüremberg AVEC les correspondants allemands visite du tout nouveau Zukunftsmuseum (+ pour les volontaires visite du musée Dürer) /  guidage par des binômes binationaux à travers la ville
Jeudi (08/12)Répartition des élèves dans les cours de leurs correspondants. // atelier entre Français (bilan de l’avancée des travaux), séance de travail déjeuner / Dans les cuisines du lycée : atelier confection ensemble de Plätzchen et autres / travail en tandem fr-all : coaching réciproque et enregistrements de lectures pour le concours de lecture du 26 janvier 2023.
Vendredi (09/12)RV devant le RSG à 7h30 puis départ en car, arrivée selon la circulation entre 18 et 19h.

SITES pour les curieuses et curieux :

https://www.deutsches-museum.de/nuernberg / https://www.rothenburg-tourismus.de/ / https://www.reichsstadt-gymnasium.de/ / https://tourismus.nuernberg.de/ / et notre précédent voyage : echange athis-rothenburg 2016

DERNIERES INSTRUCTIONS

Chers parents et élèves de section européenne allemand , voici les dernières informations, recommandations pour le séjour à Rothenburg qui arrive très vite : à lire attentivement avec votre enfant.

· DÉPART ET RETOUR : Voyage en car.
 Départ : RDV à 6H30 le vendredi 02 décembre2022 devant le lycée, arrivée à Rothenburg ob der Tauber vers 18H30.Prévoir le casse-croûte du midi+ boisson(gourde).
 Retour : le vendredi 09 décembre 2022, Arrivée prévue vers 18H/19H devant le lycée (selon la circulation en région parisienne).Les familles sont priées de s’organiser afin de récupérer leur enfant.

 · PRÉPARATION DES BAGAGES : Il ne s’agit pas d’un séjour de vacances, donc il est important de ne pas oublier de prendre  de quoi écrire .Nous demandons à chacun de venir avec un cahier spécial ou une pochette cartonnée avec des feuilles format A4 pour le séjour  et une trousse complète.
Ne pas oublier le « petit »cadeau d’arrivée pour la famille qui va vous accueillir.

VETEMENTS : normaux selon la saison, ça va être l’hiver et il peut faire froid  (neige) et/ou humide, prévoir des vêtements adaptés, chauds et pratiques+ une  tenue plus « habillée » (soirée de gala de danse de salon pour certain.e.s le samedi soir et  soirée des 20 ans du jumelage en mairie le dimanche soir)) + chaussures dans lesquelles on est à l’aise pour marcher (proscrire les chaussures neuves !!!) +tenue de sport (un après-midi d’activités sportives est prévu au lycée allemand) + maillot de bain (les élèves allemands aiment bien emmener leur corres aux thermes de Rothenburg)+ imperméable.

. PAPIERS : Ne pas oublier les papiers d’usage (pièce d’identité et attestation d’assurance européenne). Vous devrez nous avoir remis avant le départ le document d’autorisation de sortie du territoire ainsi que l’autorisation de faire pratiquer un test anti covid en pharmacie si nécessaire.

Sans ces documents votre enfant ne pourra pas partir

.SANTE : si votre enfant doit prendre un traitement pendant le séjour, nous prévenir avant et nous confier les médicaments ainsi que l’ordonnance..

.DIVERS : Pour les musiciens, les élèves sont invités à prendre leur instrument de musique s’il est transportable (vous pouvez demander à l’assurance scolaire de votre enfant de rajouter une mention assurance d’instrument de musique, parfois elle est déjà incluse dans votre contrat). Ils peuvent aussi apporter des jeux de société qu’ils apprécient, cela aide à faire connaissance, des supports musicaux pour les soirées.

 Bonus « expérience existentielle »  : vous pouvez laisser à la maison vos cordons ombilicaux (téléphones, I-pods et –pads &co, vos fils et vos antennes) car il s’agit de rencontrer les autres EN VRAI, or parfois changer ses habitudes, s’obliger à ouvrir grand les yeux et les oreilles, et se transposer vraiment dans un autre lieu peut vous aider à profiter de l’expérience au maximum… A ce propos, l’usage du téléphone sera soumis aux mêmes règles qu’au lycée : seulement dans les moments de détente.

. · CONTACTS en cas d’urgence : Mme Forestier : 06 63 90 25 34 annefo@free.fr ou Mme Fabre : 06 22 45 54 00 elucienne@free. (préférez la plateforme whatsapp  pour l’Allemagne)

LES BINÔMES

  1. Benfetima, Lila             +          Zelch, Angelina
  2. Ghemu, Marcel             +          Bergous, Chiara
  3. Fousset, Gaetan           +          Pevak, Ellen
  4. Balme, Matthieu          +          Ehrlinger, Nora
  5. Coquet, Victor              +          Mittermeier, Paul
  6. Aïchour, Alexis             +          Schultz, Vanesja-Chantal
  7. Martin,Julie                   +          Neumann, Lara
  8. Achaboun, Elias            +          Popp, Finnja
  9. Balme, Julie                   +          Hoffmann, Ina + Jezierny, Emily
  10. Josien-Varnat,Maëline                          +          Kerschbaum, Anastasia + Lorenz, Mara
  1. Papaty, Abigaël            +          Ströbel, Lina
  2. Carol, Eloïse                  +          Christ, Marcella
  3. Bernard, Isaak              +          Klausecker, Lena
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Sortie 8 novembre : J’ACCUSE Abel Gance, ciné-concert à la salle Pleyel

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Sortie 8 novembre : J’ACCUSE  Abel Gance, ciné-concert à la salle Pleyel

PRESENTATION

Ciné-concert « J’accuse »         Orchestre Philharmonique de Radio France – Frank Strobel

                                                                           samedi 08/11 2014 20:00

Programme

J'accuse

  • J’accuse, Film d’Abel Gance (France, 1919, 166 minutes)
  • Musique de Philippe Schoeller (commande ZDF-Arte et Lobster Films, création mondiale)
  • Première Partie
  • Entracte
  • Deuxième Partie

Au lendemain de l’armistice, Abel Gance (1889-1981) signe en 1919 son premier chef-d’oeuvre, révélant la souffrance des hommes face aux horreurs de la guerre. Après avoir brièvement servi au front, il y retourne dès août 1918 pour filmer les scènes de batailles. Le film connaît un succès international grâce à la force avec laquelle il donne à voir la souffrance, certaines scènes ayant été tournées avec de vrais soldats qui avaient combattu à Verdun.

Dans le cadre du centenaire de la Grande Guerre, la version restaurée de J’accuse d’Abel Gance (1919) sera présentée en avant-première mondiale à la Salle Pleyel à Paris le samedi 8 novembre 2014. Ce chef-d’œuvre du film muet, sera proposé en ciné-concert. Il sera mis en valeur par une création musicale inédite de Philippe Schoeller et interprétée par l’Orchestre Philharmonique de Radio France, sous la direction de Frank Strobel.

Coproduction Lobster Films, Arte, Radio France et Ircam. Avec le soutien de la Sacem. Avec le soutien de la Mission du centenaire de la Première Guerre Mondiale.

SCHÜLER BERICHTEN :

« J’accuse » ist ein Film, der die Schrecken des Krieges denunziert. Die Geschichte spielt in einem Dorf in der Provence. Es gibt drei Haupfiguren : Edith, die mit einem brutalen und eifersüchtigen Mann verheiratet ist : François. Der Vater (Mario Lazare) von Edith ist ein revanchistischer  Nationalist und er zwingt seine Tochter mit diesem Mann zu bleiben: diese Frau ist traurig und sie lebt ein Martyrium, weil sie nicht François liebt, sondern Jean Diaz. Jean Diaz, der ein Dichter ist, lebt mit seiner Mutter : er ist verträumt und optimistisch. Edith und Jean Diaz sind verliebt, aber François kann das nicht annehmen : er will Jean Diaz töten. Dann bricht der erste Weltkrieg aus, und die zwei Männer nehmen an dem Krieg teil: im Lauf der Zeit werden sie Freunde. Während des Krieges haben deutsche Soldaten Edith vergewaltigt und sie hat eine Tochter bekommen: Angèle. Aber Edith versteckt ihre Tochter vor ihrem Mann, weil sie seine Reaktion befürchtet. Sie vertraut Angèle Jean Diaz an, als er aus dem Krieg zurückkehrt.

Jean Diaz ist die Figur, die alle Schrecken des Krieges denunziert: der Begriff « J’accuse » erscheint mehrmals, wenn ein grauenhaftes Ding sich ereignet : zum Beispiel der Tod der Mutter von Jean , die Vergewaltigung von Edith, die Gewalt des Krieges… Dieser Film ist sehr pazifist und Jean Diaz vertritt diesen Pazifismus. Am Ende des Filmes ist Jean Diaz verrückt geworden :er hat makabre Visionen, Halluzinationen. Er versammelt alle Menschen in seinem Haus, die jemanden verloren haben. Jean Diaz klagt die schlechten Verhalten der Zivilisten während des Krieges an : die untreuen Frauen oder die Kriegsgewinner, die die Bedeutung des Krieges vergessen haben. Jean spricht im Namen der Toten. Die Toten des Krieges sind auferstanden, um zu wissen, ob sie nicht umsonst gestorben sind : es gab unter anderem François und den Vater von Edith. Schließlich stirbt Jean Diaz vor dem Sonnenlicht und er denunziert noch einmal ein Ding : seine Untätigkeit gegenüber dem Kriege. Es bedeutet, dass es ein schrecklicher Krieg für alle war und niemand hat etwas gegen diesen Krieg getan, wo viele unschuldige Menschen sich gegenseitig umbringen sollten und gestorben sind.


ARTICLE SUR LE FILM ET LA MUSIQUE :

J’accuse, de Gance à Schoeller

L’infanterie britannique en 1915 lors de la bataille de Loos – Creative commons dr

Au sortir de la Première guerre mondiale, Abel Gance signe un film exalté et vengeur, J’accuse, plaidoyer contre la violence et la guerre. Ce film sera projeté le 8 novembre, Salle Pleyel, accompagné d’une partition de Philippe Schoeller qui connaîtra à cette occasion sa création mondiale. Et dont nous parle ici le compositeur.

Il y eut la guerre, l’armistice peut-être, mais pour beaucoup il n’y eut jamais plus de paix. Pour ceux qui n’étaient pas tombé au champ de bataille, il fallait encore accepter d’avoir survécu, et désormais survivre en supportant des plaies trop béantes pour être pansées. Nombreux furent ceux qui, après avoir triomphé de l’horreur, ne profitèrent pas de leur victoire. Ironie du sort, Apollinaire s’écroula un 9 novembre, victime de la grippe espagnole, et n’entendit pas même la bonne nouvelle. Quant à Blaise Cendrars, il dut promener sa carcasse amputée par les rafales de mitrailleuses au cours d’un triste assaut en Champagne, et raconter la folie de l’homme forcé de « suivre, situer, identifier, localiser la survie d’une main coupée ». La paix signée, la guerre n’en était pas pour autant achevée pour les grands blessés. Dans J’accuse d’Abel Gance, on découvre Blaise Cendrars cadavérique sous son béret noir, prêt à se relever et revenir avec les autres soldats. A la fois figurant et ancien combattant, rappelant qu’il n’est pas de frontière dans un tel film entre la fiction et la réalité.

Une danse macabre

Il est une curieuse confusion entre le réel et l’illusion dans J’accuse, quand le récit de Jean transforme le retour des soldats en réveil des morts. « Ce qui m’a fasciné, explique Philippe Schoeller, c’est non seulement la superposition de deux histoires – l’amour entre deux êtres et la guerre entre les peuples –, mais aussi la façon dont le personnage de Jean parvient à convaincre le village de la véracité de ses visions. La guerre est une terreur absolue qu’Abel Gance  transcende sans cesse, en ouvrant les limites de la fresque, entre le naturalisme des scènes de tranchées, et la dimension hypnotique, onirique, quasi « chamanique » de ce qui devient une danse macabre ».

Après Jean, Abel Gance a su, grâce à des moyens techniques très simples et une invention splendide, rendre réelles – plus que vraisemblables – ces apparitions issues de l’histoire et de l’imagination ébranlée d’un poilu. Et comme Abel Gance, Philippe Schoeller a veillé, un siècle plus tard, à préserver leur puissante vérité : « Tragédie cinématographique des temps modernes, J’accuse est un ouvrage sans son. Et cependant, nulle forme muette de la perception ici. L’œil parle. La vision entend. Et cela grâce au génie d’Abel Gance, dans son art du mouvement et ses savantes harmonies, depuis la direction d’acteur jusqu’au montage final. Abel Gance a offert au cinématographe toutes sortes de procédés d’incrustations, de processus de prémonitions et de réminiscences qui convainquent le spectateur presque à son insu.  Inventeur du grand format puis du split-screen (dans son Napoléon), il savait jouer avec le temps comme processus mental, sensible, émotionnel, dramatique ou théâtral. Il savait composer la durée, l’instant, la lancée organique qui s’opérait dans la formation du flux d’émotions, d’archétypes, de symboles propres au tout jeune art cinématographique. »

Le son dans l’image

Comment mettre en musique le muet quand le réalisateur fait entrer le son dans ses images ? Est-il seulement possible d’ajouter quelque chose au visuel quand, à l’annonce de la guerre, les yeux entendent déjà la foule entonner La Marseillaise ? Quand ils perçoivent l’assourdissante explosion des obus s’écrasant dans un nuage de poussière ? La musique n’a nul vide à emplir, et doit occuper un autre espace :

« L’émotion doit faire synthèse. Pareilles au livre disparaissant dans le roman de Flaubert, au matériau s’effaçant dans les masses sculptées de Rodin, image et musique tendent à se dissoudre dans cette émotion. Ma partition  de J’accuse aspire à tisser ces émotions œil-oreille, telle une  somme qui dépasse la somme de ses parties. Comme un alliage qui ferait office de révélateur (ce procédé propre à la photographie), une alliance de l’œil et de l’oreille qui scellerait des affinités, des gouffres et des ciels, ceux de l’ombre et la lumière. Comme une alchimie du regard et  de l’écoute qui exprimerait  toute la substance, toute la force géniale et prophétique de l’œuvre d’Abel Gance. L’œil ouvrirait l’oreille qui, à son tour, ouvrirait le regard. La musique est un champ magnétique traversé par l’image. »
(…)
L’orchestre, l’électronique et le chœur virtuel

Dans le cas de J’accuse, l’orchestre symphonique est rejoint par l’électronique et un chœur virtuel dont l’absence visuelle sert l’union de la musique et de l’image. D’où le concept d’écriture synesthésique, explicité par le compositeur dans un entretien avec Laure Rebois :

« Les mots d’un scénario sont et seront des images. Leur sens s’incarnera dans l’image en mouvement. Donc un matériau sensible, une expérience sensorielle plus qu’un sens. Dès lors, cette image-durée pourra être anticipée, accompagnée ou mise en écho, en résonance, par une image-son-musique. Tout l’art du cinéma réside dans cette alchimie. »*

La musique d’un film muet a une fonction particulière : celle de faire passer le temps. De même que nos vies sont rythmées par les bruits quotidiens et la parole, le film réclame le son pour ne pas être exclu de l’écoulement du temps, « surtout aujourd’hui où le spectateur n’est plus habitué à cette lenteur cinématographique. » En travaillant sur Dura Lex de Lev Koulechov – « autre explorateur génial des formes hallucinées et des associations libres » – à l’occasion de sa projection à l’Auditorium du Louvre, Philippe Schoeller s’est rendu compte que le cinéma muet était plus que jamais proche de la musique, car ses contraintes avaient forcé ses réalisateurs à concevoir « une réelle musique des yeux ». Chaque image trouvant sa place sur la pellicule comme les notes sur les portées d’une partition, le rythme y était essentiel.

Dire sans répéter

La musique n’avait pas besoin de coller à ce qui était montré, mais devait au contraire résister à la tentation d’un figuralisme trop évident ou du leitmotiv wagnérien si souvent galvaudé :

« La musique n’a pas besoin de dire ce qui est déjà dit. Elle aspire à révéler l’indicible. Il lui faut garder une distance, se contenter d’enrober le film en se choisissant quelques couleurs, climats ou nappes expressives qui alors structurent le discours en fonction de champs sémantiques récurrents. Dans J’accuse, elle s’appuie tantôt sur l’infinie douceur de l’amour, tantôt sur la violence de la guerre ou sur la quête de la paix, conférant à chaque thème des rythmes, des dynamiques ou des textures instrumentales spécifiques, des tensions harmoniques ou des conduites énergétiques variées en fonction de l’instant. D’où une forme qui ne repose plus sur le retour de motifs musicaux, mais sur des principes de répétition plus subtils, jusqu’à la réitération finale d’un même objet, plus de cent fois mais constamment renouvelée par l’orchestre. »

La musique n’a cessé de faire œuvre de paix, célébrant la trêve de Ratisbonne, les accords d’Utrecht, la paix de Rastatt ou le traité d’Aix-la-Chapelle avec divers triomphes, idylles, cantates ou ballets de Pierre Gautier, Lully, Clérambault, Torri et autres Rameau… Plus tard, la Cinquième symphonie de Villa-Lobos, une Ode d’Alfred Bruneau ou un Hymne de Camille Saint-Saëns donné en grandes pompes au Trocadéro ont témoigné des espoirs engendrés par les débuts, en 1920, de la Société des Nations. Et plus récemment encore, la paix a été chantée par tel chœur de Milhaud ou de Schoenberg, tel Requiem de Tomasi ou de Britten. Vainement peut-être, puisqu’en 2014, la paix s’avère toujours aussi fragile et relative. D’ailleurs, presque vingt ans après la sortie de son film, Abel Gance a tourné une seconde version de J’accuse, non sans réintroduire quelques séquences de la première version.

Propos recueillis par François-Gildas Tual

* Le Magazine des livres, 2011.

– See more at: http://maisondelaradio.fr/article/jaccuse-de-gance-schoeller#sthash.0HgCWLdK.dpuf

Welcome in Vienna 3me partie : le 8 avril à Varda

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Welcome in Vienna 3me partie : le 8 avril à Varda

WELCOME IN VIENNA partie 3 

mardi 8 avril, ciné Agnès Varda, JUVISY

d’Axel Corti, Autriche, 2012, 115 min. , v.o.s.t.fr.

Un petit avant-goût … :

<div id= »blogvision »><br /><a href= »http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=2153.html &raquo; target= »_blank »>Welcome in Vienna – Partie 3 : Welcome in Vienna</a><br/><a href= »http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19264998&cfilm=2153.html &raquo; ><strong>Welcome in Vienna – Partie 3 : Welcome in Vienna</strong> Extrait vidéo VO</a></div>

A propos du film
Welcome in Vienna (Wohin und Zurück)
Partie 3 : 

Vienne 1944 – La guerre est terminée. Freddy Wolff et Georges Adler, émigrés aux États-Unis, sont devenus soldats de l’armée américaines.

Vienne est en ruines et divisée en quatre zones, le marché noir y règne en maître. L’Autriche se présente comme une victime innocente du nazisme et refuse d’en prendre conscience. Les gens s’adaptent tant bien que mal au système sauf Freddy qui refuse l’hypocrisie générale et souffre, malgré tout, de son amour pour la jeune actrice Claudia.
A propos du réalisateur Axel Corti
Né à Paris d’un père autrichienne et d’une mère allemande, Axel Corti (1933-1993) a été, des années 1960 aux années 1980, une personnalité importante du paysage culturel viennois, travaillant tant pour le théâtre que pour le cinéma, en passant par la télévision et la radio, où il a occupé le devant de la scène en animant une émission culturelle polémique de 1968 jusqu’à sa mort.
A propos de notre intervenant
Dimitri Vezyroglou, maître de conférences en histoire du cinéma à l’université Paris 1, membre de l’équipe d’accueil HiCSA (Histoire culturelle et sociale de l’art) et chercheur associé à l’Institut d’Histoire du Temps Présent (IHTP-CNRS). Spécialiste d’histoire culturelle du cinéma, il s’intéresse en général aux rapports entre cinéma et histoire, et travaille notamment sur le cinéma allemand et les rapports franco- allemands en matière de cinéma. Il anime depuis 2000 à l’IHTP le séminaire de recherche « Histoire culturelle du cinéma ».

17 janvier ciné Agnès Varda Juvisy

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L’Ange bleu (Der Blaue Engel, 1930),  BANDE-ANNONCE et autres

de Josef von Sternberg

Dans une petite ville allemande, au milieu des années 1920, le professeur d’anglais Immanuel Rath est la cible des quolibets et des vexations des lycéens, qui l’ont surnommé Unrat (« raté »). En les poursuivant jusqu’au cabaret « L’Ange bleu » où ils passent leurs soirées, il fait la rencontre de la chanteuse Lola Lola, dont il tombe amoureux. C’est le début de sa déchéance…

Adapté du roman d’Heinrich Mann Professor Unrat, L’Ange bleu est le seul film réalisé en Allemagne par le Viennois Josef von Sternberg, arrivé à l’âge de sept ans aux États-Unis où il a fait carrière comme réalisateur depuis le milieu des années 1920. Il réussit à imposer Marlene Dietrich dans le rôle de la chanteuse, contre l’avis du producteur Erich Pommer et de la vedette Emil Jannings, interprète du professeur Unrat, sur lequel la jeune actrice prend l’ascendant dans le film, qu’elle illumine de sa présence à la fois ingénue et vénéneuse. Von Sternberg la ramènera avec lui aux États-Unis, où il en fera l’une des stars absolues d’Hollywood.

A propos de notre intervenant

Dimitri Vezyroglou, maître de conférences en histoire du cinéma à l’université Paris 1, membre de l’équipe d’accueil HiCSA (Histoire culturelle et sociale de l’art) et chercheur associé à l’Institut d’Histoire du Temps Présent (IHTP-CNRS). Spécialiste d’histoire culturelle du cinéma, il s’intéresse en général aux rapports entre cinéma et histoire, et travaille notamment sur le cinéma allemand et les rapports franco- allemands en matière de cinéma. Il anime depuis 2000 à l’IHTP le séminaire de recherche « Histoire culturelle du cinéma ».

 

 

 

FESTIVAL Octobre 2016

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Infos pratiques

 

 

 

Oral – conseils

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Un exercice très basique et très efficace pour éliminer un peu du « stress obnubilant » qui saisit certains à l’oral:

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N’oubliez pas les fondamentaux :

1) PARLEZ , puisque vous êtes là pour parler… et le jury pour vous écouter. Mieux vaut dire une sottise ou trouver une périphrase un peu ridicule pur remplacer le mot cherché, que s’enfoncer dans le silence. En parlant, vous maintenez un flux qui empêche la paralysie mentale dans laquelle un stress trop intense vous plonge. Parlez ET respirez. Pour ne pas hacher menu des mots qu’on pourrait, après cette boucherie, ne plus reconnaître, n’oubliez pas : 1 phrase = 1 souffle. S’il faut réfléchir un dixième de seconde, c’est AVANT de commencer sa phrase, pas au milieu d’un mot!

1 bis ) parlez ALLEMAND si possible, parce que l’issue « français » et l’issue « anglais » sont fermées, vraiment fermées. Contournez la lacune ou demandez un mot, si c’est un seul mot. Ou passez à autre chose.

Plus de la moitié de la réussite d’une communication orale repose sur ce qu’on appelle la communication non verbale. Votre jury est un animal, comme vous, qui reçoit sans en prendre conscience des stimuli et des signaux (un langage commun immémorial…):

2) Le SOURIRE appelle la bienveillance, et exprime la confiance (en soi, en l’autre) : cela évite de mettre le jury dans un état où il souffre avec vous, tout en étant impuissant à vous aider, et en ayant l’impression d’être un abominable tortionnaire (c’est ce qu’il y a de plus désagréable pour un jury, bien pire que d’entendre dire des inanités…)

3) SE TENIR DROIT  signale de l’équilibre, assure un vague confort visuel à votre jury qui vous regarde, et vous arme aussi contre le stress. On n’a pas tous le même centre de gravité, essayez de connaître le vôtre avant de passer des examens oraux. Grosso modo, quand même notre assise est au centre du bassin.  Assis sur notre assise, on se sent plus fort..gravite

4) quelques GESTES soutiennent l’attention et signalent votre implication dans ce que vous dites,

5) le REGARD établit une connexion qui permet la compréhension et stimule l’empathie.   Et, oui, c’est aussi un pouvoir.. 🙂

conclusion

le-pouvoir-du-contact-visuel

 

 

 

 

 

 

6) Trou de mémoire. Un mot me manque (ou vient avec insistance se présenter en anglais): tant pis pour lui. Il fait des caprices : je le laisse tomber, pas le temps de l’attendre. C’est ce que vos profs appellent « contourner la difficulté ». (par magie, parfois, ça fait revenir le mot perdu..)

Possibilités : comparer, utiliser une périphrase ou décrire, utiliser un synonyme s’il y en a, un antonyme, un exemple.

EXEMPLE :  il me manque le mot « chancelier ». comparer : Mir fällt das Wort nicht mehr ein, wegen dem Stress (ça, ça veut dire : le mot ne me revient plus à cause du stress! Sie hat etwa dieselbe Funktion wie der Präsident in Frankreich. utiliser une périphrase : Er ist Chef der Regierung.  Donner un exemple : Adenauer ou Merkel. Ou il me manque le mot Ausdrucksfreiheit: sie dürfen sagen, was sie wollen. Par l’inverse : es ist ihnen nicht verboten, ihre Meinung zu sagen. Expliquer : es ist nicht wie in einer Diktatur, die Presse wird nicht kontrolliert. Ou il me manque le mot petit-déjeuner : was wir morgens essen. ETC.

Ça s’entraîne. Faites vous une liste de 10 mots. Times up 1er tour : trouvez 3 façons de le faire comprendre sans le dire. Vous pouvez faire la même chose avec une petite phrase. Mélangez termes abstraits et concrets, du bonheur à la grue pour décharger les conteneurs.

Cinessonne VENDREDI 14 novembre, VIRY-Châtillon

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http://www.cinessonne.com/pages/films/m/ma.html

Vendredi 14 novembre au cinéma Le Calypso (Viry Chatillon):
20h00: Rosenstrasse

Le film :

Résumé

De nos jours, à New York, Ruth Weinstein vient de perdre son mari et s’oppose au mariage de sa fille, Hannah, avec Louis, un Sud-Américain. Cette dernière qui ne comprend pas l’entêtement de sa mère se rend à Berlin où une vieille dame, Lena Fischer, finit par rompre le silence. Tout avait commencé dans une rue de la capitale nommée Rosenstrasse, en 1943.

INVITEE D’HONNEUR : Margarethe von Trotta

Margarethe von trotta

Née en 1942 à Berlin, elle se découvre une passion pour le cinéma dans les salles du Quartier Latin. Comédienne de théâtre, sa carrière prend un tournant décisif en 1969 quand elle croise la route d’une jeune génération de cinéastes allemands. Margarethe Von Trotta joue surtout pour Rainer Werner Fassbinder et pour Volker Schlöndorff et avec qui débute une longue et fructueuse collaboration. Après avoir été scénariste et co-réalisatrice pour lui elle décide de réaliser ses propres films. Elle compte une quinzaine de longs métrages en tant que réalisatrice. Douloureusement marquée par l’Histoire de son pays, Margarethe Von Trotta signe des œuvres engagées portées par des personnages quasiment tous féminins aux personnalités puissantes et insoumises, que ce soit, Katarina Blum, Rosa Luxemburg, Hildegard von Blingen et plus récemment Hannah Arendt. Elle travaille régulièrement avec la comédienne Barbara Sukowa et vient de réaliser un film avec elle.
Margarethe Von Trotta a reçu de nombreux prix dont un Lion d’Or à Venise pour Les Années de plomb.

En savoir plus sur http://www.cinessonne.com/pages/films/m/ma.html#uklLrAhiK8pkdCqA.99

liens utiles

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Vidéos d’actualités, cours d’allemand interactif selon votre niveau (idéal pour réviser des bases), articles thématiques avec fiches lexicales… une vraie mine : www.dw.de

Site fait par un professeur génial (qui officie ailleurs) avec fiches sur les notions, Kulturtipps et des explications limpides sur des points de langue basiques : aide-en-allemand.com

Exercices classiques sur un point de langue qu’on choisit et d’un niveau qu’on choisit aussi : http://www.allemandfacile.com/

Site très complet utile pour se cultiver, ou se (re)motiver, exercices, fiches, points de civilisation, etc : http://www.lycee-maurice-ravel.fr/sites_discip/allemand/index.htm

 

Pour des recherches sur des thèmes historiques : http://dhm.de/    (Deutsches HIstorisches Museum)

http://www.bpb.de/   (Bundeszentrale für politische Bildung)