Rédigé après discussion au sein de : Atelier DANSE
La cartographie subjective : Catherine Jourdan vous a expliqué ce concept. A votre tour de tenter l’expérience. Que mettriez-vous sur votre carte subjective de l’Europe ?
Pour notre carte subjective, nous voudrions d’abord prendre une carte du monde et placer un rectangle au niveau de l’Europe.
Pour représenter les inégalités au sein de l’Europe, nous voudrions colorier les pays avec des couleurs chaudes et froides. Mais nous souhaiterions aussi placer des flèches venant de différents horizons, afin de montrer la diversité des populations européennes.
Nous avons décidé de ne pas mettre de frontières sur notre carte subjective, de simplement colorier les pays de couleurs différentes et d’y placer les différents aéroports.
La première chose à laquelle nous avons pensé est l’Euro, qui est la monnaie la plus répandue en Europe. Pour chaque pays, nous pensions placer de petits personnages représentatifs des clichés nationaux : par exemple pour la France, mettre un personnage avec un béret et une baguette, pour l’Allemagne, un personnage qui boit de la bière en regardant le football etc…
Nous avons ensuite pensé aux « monuments » (institutions) symboliques européens, comme le Parlement Européen, la Banque Européenne, le siège de la Commission Européenne, ainsi que la Cour de Justice Européenne.
Il faudrait aussi ajouter sur cette carte les monuments emblématiques que tout le monde a en tête en pensant aux différents pays, comme par exemple l’emplacement du Mur de Berlin, la Tour Eiffel, la Tour de Pise, etc.…
Pour finir, nous pensions écrire en titre de notre carte la devise de l’Union Européenne, « Unis dans la diversité »et y placer une colombe pour désigner la liberté qui règne en Europe.
Nous voudrions également insister sur les différences de mentalités entre certains continents comme l’Afrique et l’Europe du point de vue politique, c’est pourquoi nous souhaiterions placer une frontière très floue, très vague, accompagnée d’une balance (qui représenterait la justice mais aussi les différences).
Le devenir de la rencontre : en quoi ce projet peut-il être bénéfique pour votre avenir (professionnel et personnel) et votre façon d’agir ?
Quelles autres actions vous donne-t-il envie de réaliser demain ?
Tout d’abord, l’atelier danse nous a permis de côtoyer différentes nationalités et de communiquer avec elles en différentes langues. Cela nous a donc permis de découvrir certains parcours de vie parfois très difficiles, comme par exemple certains élèves qui ont vécu la guerre, et donc à relativiser nos propres problèmes. On a pu s’améliorer en langues et découvrir que l’on peut également communiquer sans utiliser les langues (par exemple, en atelier danse).
De plus, on s’imagine souvent qu’on a de grosses différences avec les élèves d’autres pays (dans ce cas présent avec les luxembourgeois et les allemands), mais en apprenant à se connaitre, on a pu finalement remarquer qu’on avait beaucoup de points communs. Donc l’expérience à St Jean d’Angely nous a permis de faire beaucoup d’échanges avec les autres élèves. On a rencontré de nouvelles personnes avec qui on pourrait peut-être plus tard garder contact.
Du fait d’avoir appris à connaître certaines personnes, on s’est rendu compte qu’elles n’étaient parfois pas comme on se les imaginait avant de leur avoir parlé. Ça nous a donc fait réaliser qu’il ne fallait pas juger les gens, les actions et les paroles d’une personne sans la connaitre.
Pour le futur, le fait d’avoir découvert et parlé de certains problèmes et parcours de vie nous a donné envie de nous impliquer afin de régler un maximum de problèmes pour que les gens aient des parcours de vie plus simples et plus heureux.
Pour notre avenir professionnel et personnel, pour toutes les raisons citées plus haut, nous pensons que cet échange sera très bénéfique pour nous. Nous avons également appris que nous étions capables de faire beaucoup de choses si nous nous en donnions la peine et les moyens (lors des ateliers notamment) et qu’il fallait toujours essayer.
Bilan final des élèves de l’Atelier vidéo
Après tous les exemples de mobilités entendus cette semaine, qu’est-ce que cela représente pour vous ? Est-ce une menace ou une opportunité ? Pour quelles raisons ?
Durant la discussion, nous avons suivi deux points de vues, celui des migrants arrivant dans un pays qui n’est pas le leur et ayant dû abandonner le leur, et celui des citoyens des pays d’accueil.
Les migrations sont des événements qui n’inspirent pas forcément la confiance. En effet, l’accueil de beaucoup d’immigrants peut être difficile à gérer notamment en ce qui concerne l’emploi et le logement. Le pays d’accueil peut déjà avoir des problèmes dans ces domaines, l’accueil de migrants ne faisant qu’empirer la situation. Ensuite, nous avons parlé des menaces que les migrants pouvaient représenter : elles n’étaient pas nombreuses et assez infondées, notamment que certains criminels de guerre pourraient se réfugier dans d’autres pays en plaidant l’asile politique. Cette idée est souvent utilisée et exagérée par les médias ou par des politiques peu scrupuleux pour instaurer la peur. C’est notamment pour cela que de nombreuses personnes ont peur de la migration. De plus, la migration est un processus dangereux dû au fait qu’il soit souvent illégal. Les trajets sont longs et les conditions de voyage sont terribles, de nombreuses personnes y perdent la vie. Enfin, la peur est aussi partagée : les migrants eux aussi ont peur de l’inconnu lorsqu’ils arrivent dans un nouveau pays et qu’ils ont tout perdu.
La migration a aussi de nombreux aspects positifs. Tout d’abord, d’un point de vue économique, elle représente un apport de main-d’oeuvre souvent qualifiée dans les pays d’accueil. Ensuite, cette migration apporte aussi une diversification des cultures et donc un enrichissement qui ne peut que faire grandir l’Europe. Migrer peut être une chance pour ceux qui partent. Ils espèrent trouver de meilleures conditions de vie : la liberté (de penser, de circuler et de culte), la sécurité (ne plus être menacé par un État ou une politique), l’humanité et l’éducation. Pour les pays d’accueil c’est aussi une chance de pouvoir aider les gens qui arrivent, cela fait réfléchir et pousse à réagir, on se rend compte de la réalité. Le groupe a aussi insisté sur le fait que bien souvent la migration n’est pas une chance mais plutôt une solution pour rester en vie. La vraie chance est de pouvoir vivre en paix dans son pays avec sa famille, en ayant accès aux droits fondamentaux.
Le devenir de la rencontre : en quoi ce projet peut-il être bénéfique pour votre avenir (professionnel et personnel) et votre façon d’agir ? Quelles autres actions vous donne-t-il envie de réaliser demain ?
Cette nouvelle expérience, avec des jeunes de pays différents a été une bonne expérience c’est une chance de rencontrer de nouveaux amis, d’apprendre et de créer avec eux (courts métrages,
musique etc..) et de faire des visites intéressantes aux musées.
C’est l’occasion d’un enrichissement culturel : par exemple visiter ensemble des musées. Les histoires de vies des élèves luxembourgeois étaient très variées et ont permis une meilleure compréhension du monde d’aujourd’hui. Beaucoup ont été touchés par les parcours de ces élèves. Les élèves luxembourgeois souriaient beaucoup malgré leur passé difficile.
Cela nous a donné envie d’aller plus vers les autres, de discuter sur leurs parcours. Les élèves français avaient tous à peu près des histoires similaires alors que d’autres ont une vie totalement différente et plus chaotique. Maintenant, on se sent plus à l’aise avec les autres, on est capable de se parler ouvertement.
Les Allemands ont fait des progrès en français. Ils ont apprécié la découverte d’autres cultures. Ils auront de meilleures notes en expression orale en langue française.
On ne s’était pas attendu à ce que le travail en équipe multinationale se passe bien, on a été agréablement surpris par cette coopération fructueuse. Avoir participé à cette rencontre internationale est sans aucun doute un plus dans notre CV (parcours).
On aimerait refaire des projets comme celui là.
On a aussi beaucoup apprécié le repas avec les familles car nous étions en petits groupes multinationaux, et cela nous a permis d’aller plus loin dans la discussion, de nous connaître mieux.
En bref cette expérience a fait réfléchir ! Certains jeunes n’avaient jamais eu l’occasion de parler avec des gens ayant eu un tel parcours, et ils se sont rendus compte à quel point c’est réel ! Normalement, on voit cela à la télé mais avoir des personnes face à nous ayant vécus ces événements, cela change la vision du monde. On ne refera pas les mêmes erreurs en jugeant avant de connaître.
La rencontre a permis des découvertes transnationales et à l’intérieur de la même nation, on a aussi appris à se connaître.
Grâce aux travaux d’équipes multilingues on a quand même pu communiquer
Au début c’était embêtant de se mélanger mais au final c’était une bonne chose car cela a permis à tout le monde de mieux se connaître. On sait qu’on ne se verra plus mais c’était une chance de se rencontrer.
On savait tous qu’on allait rencontrer les autres, les préjugés se sont installés mais la rencontre a permis de casser les préjugés !
Et finalement, les idées sur l’âge ont changé : finalement on peut partager des choses avec quelqu’un de plus âgé ou de plus jeune ! Les luxembourgeois : au début ils n’étaient pas au courant qu’il y a aura des mineurs. Les Allemands : ils étaient un peu surpris, ils n’étaient pas au courant qu’il y aurait une grande différence d’âge. Finalement ça s’est bien passé. Ça nous a aussi permis de casser des barrières.
Bilan final de : Atelier Mosaïque
Caractériser votre semaine en cinq mots et argumentez-les.
Découverte
Nous voyons par la découverte le fait d’aller vers quelque chose de nouveau et d’inconnu. La découverte d’autres personnes, d’autres cultures et d’autres langues. Pour les ateliers la découverte d’autres matériaux, pour l’art on n’a pas besoin d’idée mais de travailler ce que l’on fait. La découverte des lieux comme l’Abbaye Royale de Saint-Jean d’Angély, les villes de Saintes et de la Rochelle. Découverte des produits locaux. Découverte d’information et connaissances européennes (les droits de l’homme – Emmaüs – Artistes – anti-expulsions – l’actualité européenne – la géographie subjective).
Créativité
Pour la créativité, c’est lié aux ateliers d’art surtout que nous étions dans un atelier manuel donc cela sollicitait notre créativité, le résultat des divers ateliers nous a surpris. Notre créativité s’est aussi vue lors de la soirée carte blanche et lors de celle de la représentation théâtrale des pays. Notre créativité se constate aussi dans la présentation des trois pays lors du buffet de clôture.
Divertissement
Nous avons eu plusieurs soirées où l’on s’est diverti, et c’était le cas le Dimanche avec les jeux de cohésion et jeux de l’oie, le Lundi avec le cinéma, le vendredi la soirée Disco, le mardi la soirée carte blanche, le samedi après-midi la Rochelle avec le temps libre et la visite du musée maritime. Grâce à toutes ces soirées, nous avons été en mesure de discuter ensemble et de nous mélanger entre nationalité.
Partage
Le partage des connaissances entre nous dans les divers ateliers mais aussi entre l’artiste et nous. Le partage des dortoirs permet aussi de communiquer car on passe beaucoup de temps ensemble avec des personnes qu’on n’a pas forcément choisies. Le partage avec les familles nous a permis d’échanger avec elles et de découvrir les spécialités locales. Le partage d’avis, d’opinion, de connaissance sur l’actualité de l’union européenne et le travail en équipe et l’entraide entre nous. Du coup les trois pays n’ont formé qu’un. Partage de la langue entre nous.
Expérience
C’était une expérience enrichissante avec beaucoup d’échanges culturels. Nous avons changé nos opinions, nos préjugés envers les différents pays. Avec le temps, on est devenu un groupe européen et pas trois pays différents.
Le devenir de la rencontre : En quoi ce projet peut-il être bénéfique pour votre avenir (professionnel et personnel) et votre façon d’agir ?
Ce projet nous a encouragés à faire des rencontres et nous donner envie de travailler à l’étranger, parler plus de langues et surtout il nous a appris à vivre en communauté.
On a appris qu’avant de juger les gens, on doit essayer de les connaitre.
Quelles autres actions vous donne-t-il envie de réaliser demain ?
De faire des voyages dans les pays partenaires, que ce projet continue et qu’il permette aux gens qui n’ont jamais eu l’opportunité de partager leur culture, leur langue et leurs connaissances avec d’autres nations puissent le faire.
Après ce projet, nous les allemands, nous les luxembourgeois et bien évidemment nous les français, aimons la langue française et la travaillerons de plus en plus à l’avenir.